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Bonjour 👋  Nous sommes le jeudi 1er octobre. Voici votre Newsletter du Matin. Excellente journée à toutes et à tous.

Anticiper

1 - Le ministre de la Santé, Olivier Véran, fait en fin d'après-midi son point hebdomadaire sur le Covid-19. Privilégiera-t-il la pédagogie ou fera-t-il de nouvelles annonces de durcissement? A Paris en tout cas, les critères sont désormais atteints, en théorie, pour que la capitale passe en "zone d'alerte maximale".

2 - Sans surprise, le sénateur LR Gérard Larcher devrait être réélu à la présidence du Sénat et entamer ainsi son quatrième mandat à la tête de la Haute assemblée.

3 - L'UEFA remet le prix du meilleur joueur européen. Auréolés d'une victoire en Ligue des champions face à PSG, deux favoris bavarois s'avancent devant le milieu belge de Manchester City Kevin de Bruyne pour succéder à Virgil Van Dijk (Liverpool) : l'attaquant polonais Robert Lewandowski et le gardien allemand Manuel Neuer.

4 - Les Assises du journalisme se tiennent jeudi et vendredi à Tours, en partenariat avec le JDD. L'occasion de débattre du traitement médiatique de la crise sanitaire. Selon un sondage ViaVoice dont nous publions les résultats sur lejdd.fr, 91% des Français jugent le journalisme utile : un bond de 5 points en six mois.

Expliquer

La prochaine session aura lieu à Bruxelles et non à Strasbourg. Le président du Parlement européen, David Sassoli, l'a annoncé en début de semaine. Du 5 au 8 octobre, les députés européens se réuniront dans la capitale belge et non dans l'Hexagone. La raison? "Etant donné la récente hausse du taux de transmission du virus en France, y compris dans le département du Bas-Rhin, et dans un souci de santé publique". Le Parlement aura "à nouveau ses sessions à Strasbourg dès que les conditions le permettront", a-t-il précisé. La prochaine est prévue du 19 au 22 octobre. Aucune session ne s'est tenue physiquement dans l'hémicycle alsacien depuis le mois de février, soit avant la pandémie.

Un échange de lettres avec Emmanuel Macron. Dans un courrier à David Sassoli, daté du 23 septembre, le président français avait pourtant demandé le retour des sessions plénières à Strasbourg "dès octobre", regrettant que celle de septembre ait déjà eu lieu à Bruxelles. "Je compte sur toi. Le respect de nos traités me paraît indispensable, plus encore compte tenu de la période que nous vivons", concluait alors à la main Emmanuel Macron. Sans succès donc.

Selon les traités européens, l'institution a son siège à Strasbourg,  où se tiennent habituellement douze sessions plénières de trois jours et demi par an. Mais le reste du temps, les députés européens travaillent à Bruxelles, ce qui est source de débats depuis des années. Les nombreux partisans d'un siège unique, qui serait établi à Bruxelles, dénoncent régulièrement le coût financier et écologique de cette transhumance mensuelle d'environ 2.500 personnes, et le fait que l'immense complexe strasbourgeois ne soit utilisé que quatre jours par mois. Tout changement de traité nécessiterait cependant l'aval de l'ensemble des Etats membres. 

Surprendre

Si les banques demandent souvent des garanties financières en échange d'un prêt bancaire important, certaines acceptent parfois des contreparties en nature. La Deutsche Bank a innové lundi : comme le révèle le quotidien économique allemand Handelsblatt, la banque a prêté 27,5 millions d'euros à la société italienne Ambrosi, à la condition d'une garantie de 125.000 meules de parmesan et grana padano.

L'argent obtenu doit permettre la construction d'une nouvelle cave de fermentation, les deux fromages ayant un procédé de fabrication et de conservation identique. Si Ambrosi ne rembourse pas son prêt, la banque saisira alors les meules placées "en garantie" et les vendra pour se renflouer.

Des prêts contre de la nourriture? Rien de nouveau. Sur les marchés du monde entier s'échangent des prêts ou des contrats contre, par exemple, du vin français ou du whisky écossais. Les banques de la province italienne d'Emilie-Romagne ont toujours été à la pointe de la créativité financière sur ce sujet. Depuis les années 1950, une banque d'Emilie locale, le Credem (pour Credito Emiliano) propose ainsi des prêts contre des stocks de parmesan. Un autre établissement, la Banque populaire, a créé un crédit dit "balsamique" pour les producteurs de vinaigre. Ce dispositif bancaire n'existait toutefois qu'en Italie. A quand des prêts bancaires en échange de stock de Comté français, un fromage pouvant être affiné jusqu'à 30 mois?

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